Description

Cette version “brut de fût” (cask strength) du Camisard, distillée puis vieillie 3 ans minimum en fût de chêne français hors Cévennes (le temps des travaux de la distillerie), a fait l’objet d’une finition en fût de châtaignier en chauffe forte, dans la grotte de la Salamandre (Méjannes-le-Calp, Gard), où elle a trouvé pendant 6 mois une température et une hygrométrie constantes, sans autre réduction que l’échange naturel environnant, qui lui apporte — au-delà d’un grain de folie — une grande finesse.
En édition très limitée, il n’y aura que 450 bouteilles de 50 cl pour cet essai qui, s’il est concluant, sera renouvelé.

Le nez du Bèstia est d’abord discret et presque secret. Il ne se livre pas immédiatement et laisse un ressentit basé sur l’alcool et une impression de vineux.
Puis, le nez s’ouvre progressivement sur le caramel et le biscuit. Une légère sensation de cerises griottes à l’amaretto, de fruits confits en confiture avec une pointe de noix de muscade.
Le nez est riche et complexe, il s’en dégage une touche de fumée de cheminée et une impression de terreux comme l’odeur d’un champ que l’on vient de labourer.
Les arômes qui s’en dégagent sont très prometteurs.

En bouche, le Bèstia libère sa puissance, c’est un feu d’artifices sur la langue, le bouquet final qui explose.
D’abord la gourmandise du caramel légèrement brulé et de la vanille avec une touche de cannelle. Puis arrive une pointe agrume orientée vers la citronnelle et le yuzu, qui se poursuivent sur une impression herbacée de basilic Thaï et de verveine. Un bel équilibre de saveurs au regard de sa puissance.

La finale est moyenne longue avec un retour sur le châtaignier et la douce fumée.

Notes éditées par la Alba Clann Society, Galargues-le-Montueux (30)

COMMANDE LIMITÉE À UNE BOUTEILLE

NB : le nom de Bèstia (dans son orthographe occitane) fait référence à la Bête du Gévaudan, grand mythe (ou pas) cévenol.